Bonjour tout le monde. Derrière ce masque magnifique se cache un jeune garçon qui répond au doux prénom de Benoit, mais beaucoup me connaissent sur le net sous aucun pseudo bien défini. Si tu veux tout savoir, je suis français et je vis normalement à Limoges, mais en ce moment à Leeds. J'ai déjà 25 ans et oui, j'suis un grand. Sinon, j'ai connu ce bijoux sur bazzart et je le trouve génial . Je me suis inscrit et j'ai choisi d'interpréter un personnage inventé. Après toutes ces confidences, pour terminer en beauté je dirais pénis volant (j'ai pas trouvé de smiley de pénis volant alors j'ai mis un lama à la place).

« monsieur Dunn ? monsieur ? ». La porte s'ouvrit en grand, d'un coup. Un homme, le visage marqué et l'air sévère observa son entourage pendant une demi-seconde, les yeux grands ouvert. Il était un peu effrayant avec son air de hibou mal luné. « shush ! ». Et il referma la porte tout aussi soudainement sur les visages incrédules de ses étudiants. A l'intérieur de sa classe, des bruits se firent entendre, des meubles que l'on traîne sur le sol, des chaises qui apprennent à voler puis qui se rappellent qu'elles ne peuvent pas avant de s'écraser misérablement sur le sol. C'est très particulier le son d'une chaise qui vole, mais impossible de se tromper. « euh mais, monsieur, le cours est censé avoir commencé depuis cinq minutes ». La porte s'ouvrit à nouveau, mais doucement cette fois, délicatement. Le même homme passa la tête par l’entrebâillement, doucement, comme un animal effrayé. Il sortit de la salle dont il ferma la porte d'un coup sec comme s'il voulait caché ce qu'il y avait derrière. Ses mouvements étaient à la fois gracieux et violent, soudain comme un chat qui vous bondit dessus d'un coup. Ils font ça soi disant pour recevoir des caresses, mais tout le monde sait qu'ils essayent secrètement de tuer leurs humains ; c'était sur internet, c'est forcément vrai. « euh mon.. monsieur, on devrait peut être commencer le cours, non ? ». En lieu et place de la réponse civilisée que tout être humain est en droit d'attendre après avoir posé une question dont la suite logique est un ensemble de mots prononcé en suivant une séquence préétablie que l'on appelle sémantique, Nino Dunn ne réprima pas le long bâillement qui faisait office de réponse et remplaçait l'ensemble de mots prononcé en suivant une séquence préétablie que l'on appelle sémantique. « oh pardon ! je fais toujours des micros siestes quand les gens parlent, ça me permet d'arriver plus vite à la partie intéressante de la discussion ». A ce stade de notre histoire, le narrateur tient à préciser le nom de la jeune fille, qui à cet instant précis se sent légèrement insultée, mais qui depuis le début de ce récit fait preuve d'une certaine ténacité. Cette jeune fille s'appelle Leah. Le narrateur tient aussi à préciser que vous n'entendrez plus jamais parlé de Leah dans tout le reste de notre histoire ; merci de votre attention.

Ils se regardaient depuis quelques secondes maintenant. Nino écarquilla les yeux et joua des sourcils - son plus grand atout. Le petite fille de huit ans ressentait un mélange de peur et de curiosité pour cette bestiole bizarre qu'elle avait en face d'elle. «monsieur, tu fais peur quand même ». Nino fit son plus beau sourire carnassier, dévoilant ses dents étrangement démesurées. Après un moment de silence savamment calculé, il dit. « tant mieux ! ». Il fit semblant de bondir, d'un coup, comme un dracula aux cheveux gris. La petite fille lâcha un petit cri strident mêlé d'un sourire avant de partir en courant ; au cas où, on sait jamais. « parfois je me demande qui a huit ans et qui en a cinquante cinq ». Quand une personne parle, une autre se tait et dans la plupart des pays civilisés on appelle cela une discussion. « on croirait entendre ta mère ». Zola Dunn mit ses mains sur ses hanches et lança "le regard" à son père. Ironiquement, c'est de son père qu'elle avait appris "le regard". Nino ne pouvait pas s'empêcher de lancer des piques concernant son ex-femme, la réciproque était tout aussi vraie, et cela ennuyait prodigieusement leur fille qui adoptait de facto la position main sur les hanches plus "le regard". Nino leva les yeux au ciel et conjura sa plus belle expression d'excuse contrite que sa fille accepta avec un hochement de tête. « pourquoi t'es là au fait ? c'est mon lieu de stage je suis même pas sûr que tu ais le droit d'être là ». Nino commença à jouer avec les craies, dessinant n'importe quoi sur le tableau. « j'avais envie de te voir, on s'est pas vu depuis longtemps ». Ce moment est important, lecteur. Chez les Dunn et particulièrement chez Nino exprimer un sentiment, comme par exemple ici le manque, est une chose particulièrement difficile. Le Dunn n'est pas très loquace concernant ses émotions, il les cache, les dissimule, les grime et n'en parle pas. « papa, je suis en stage ! ». « justement oui, je peux même plus te voir à l'université du coup... tout ça pour bosser dans une école ». Zola dû remettre ses mains sur ses hanches et refaire "le regard" pour que Nino mette les mains en l'air et concède la victoire à sa fille. On pourrait écrire des bouquins entiers sur la relation père-fille dont voici un résumé succin : si vous avez une fille, trop tard, vous êtes foutus. « désolé, désolé, c'est juste que... je croyais que tu prendrais théâtre à Oxford ». Nino continua de jouer avec ses craies comme un enfant jouerait avec ... des craies. La narrateur s'excuse de la pauvreté de cette analogie. « ça, c'est que toi t'as toujours voulu ». Cette fois, c'est Nino qui fait un regard, pas "le regard", mais un regard qui mêle la surprise et l'incompréhension. « je vous ai toujours poussé à suivre vos envies ». Zola se rapprocha de son père pour poser sa main sur son bras. « oui, et tu as toujours été là pour nous et tu nous disais toujours de suivre nos rêves, mais si nos rêves étaient pas à la hauteur des tiens, tu les jugeais insignifiant et tu passais à autre chose ». Il n'y avait pas de colère dans sa voix et c'était bien ça le pire. « Il fallait toujours que tout soit une aventure, que tout soit hors du commun et c'était très amusant, j'ai eu l'enfance la plus heureuse du monde, mais mon rêve c'est pas de faire du théâtre et je fais ce que tu m'as toujours dit de faire, je suis mon rêve, je vais jusqu'au bout ». Avez-vous déjà était frappé par un train à grande vitesse au maximum de son potentiel. Probablement pas, mais si c'était le cas, vous sauriez ce que Nino ressentait à cet instant précis. Alors il fit la seule qu'il pouvait faire : il sourit. « pourquoi tu souris ? ». « parce que je t'ai réussi ».

Ça y est, tu est arrivé au bout du dossier et tu es maintenant un(e) habitant(e) à part entière. Congrats ! Tu peux dès à présent faire les démarches administratives pour que la ville d'Oxford ne t'oublie pas. Pour commencer, il faut recenser ton avatar pour éviter qu'un autre membre ne te vole la vedette. Une fois cette chose faite, tu es sûr de ne pas perdre ton identité. Tu peux dès à présent faire une recherche d'amis ou même poster tes relations (scénario) les plus importante pour ton avancement. Si jamais tu es en recherche de toute ta famille, d'amis ou autre - - tu peux toujours faire un tour au marché d'oxford. Il peut arriver que cette grande université te fasse peur, mais pas de panique matelot car tu as moyen de demander à être parrainer et donc t'intégrer comme il se doit sans avoir de crainte. N'oublie pas de faire un tour sur la chat box ainsi que le flood pour rencontrer du monde et si tu veux voir tout pleins d'étudiants rejoindre l'université ou alors des nouveaux habitants, n'hésite pas à voter ou laisser un mot sur bazzart. Si jamais tu as des questions, n'hésite pas à contacter le staff.